Compensation, mais pas punitive. L’ancien détenu, Adam Traoré, qui avait été violé contre lui, a été indemnisé par la Commission d’indemnisation des victimes d’actes criminels (Civi) pendant 20 minutes, confirmant les informations du point. Les éléments de l’enquête disponibles le 14 mars ont conduit à la conclusion que “la nature de l’agression sexuelle commise doit être considérée comme établie”, selon une source connue du dossier. L’affaire a ensuite été renvoyée au Fonds de garantie des victimes, qui peut indemniser les requérants même en l’absence de condamnation pénale.
Cette affaire débute en mai 2016, deux mois avant la mort d’Adam Traoré. La mère, ancienne détenue de la prison d’Osny, avoue aux policiers de Cergy-Pontoise que son fils souffre “d’extrême souffrance” des agissements d’Adam Traoré sans entrer dans le détail des violences qu’il a subies. souffrir. Ce dernier a même demandé à être mis en prison. L’action publique se termine par la mort d’Adam Traoré, mais les enquêteurs entendent toujours l’ancien détenu deux mois plus tard. C’est ce jour-là, le 6 septembre 2016, qu’il aurait été victime de viols et d’abus sexuels: il affirme avoir été contraint de faire sauter Adama Traoré plusieurs fois par jour, le menaçant avec une fourchette.
Violence contre le requérant
«Les conséquences psychologiques de ces actes d’une personne précaire et vulnérable dans un établissement pénitentiaire justifient l’octroi de 15 000 € de compensation», rapporte Punkts. Au total, selon nos informations, le requérant a reçu près de 29 000 euros car lui aussi avait été indemnisé pour les violences qu’il a subies quelques mois après la dénonciation de ces agressions. En février 2017, l’un des frères d’Adam Traoré, accompagné d’un ami, l’a battu, se cassant notamment le nez. Les faits, que le procureur a qualifiés de «véritable piège» et d ‘«agression sauvage», lui ont valu 18 mois de prison.
Malgré cette compensation, la police a filmé Adam Traoré en tant que “violeur” lors de la manifestation et, alors qu’il était filmé, comparaîtra le 2 septembre devant le tribunal correctionnel de Bobignia pour diffamation et insulte publique.
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