L’Espagne agit depuis 48 heures en encourageant les Catalans à rester chez eux. En France, à la frontière, la population commence également à s’inquiéter. Europa 1 a visité plusieurs paroisses des Pyrénées Orientales.
Quelques heures avant l’incendie de Nantes, le Premier ministre Jean Castex a profité de son retour dans sa forteresse de Prades pour discuter avec les autorités espagnoles de la possibilité de refermer la frontière. L’Espagne subit des changements massifs au niveau local. A quelques kilomètres de là, de l’autre côté des Pyrénées, les Français ne sont pas rassurés: «On a peur que ça aille vers le nord», admet un habitant de la ville de Boulou.
Dans cette ville des Pyrénées Orientales, les clients d’un bar à tabac soulignent le dilemme auquel ils sont confrontés: “Fermer les frontières est la fin des affaires, et ne pas fermer les frontières risque de ramener la maladie. Peut-être est-ce le cas? inquiétant de ne pas savoir quoi faire. »Dix minutes en voiture séparent la ville de la frontière espagnole. L’établissement accueille près de 400 clients par jour. “On a tout! Des Français qui reviennent d’Espagne bien sûr. Parfois on demande aux gens de mettre le masque, mais bon.
Nous ne serons pas surpris
Lorsque les touristes circulent pendant que l’Espagne se reconfigure, il ne reste plus que des gestes pour empêcher le virus de se propager. Un peu plus à l’ouest, à Vernet-les-Bains, au pied du Canigou, le maire Henri Guitart veut garantir l’accueil des touristes, mais se prépare à une seconde vague. “Si le cluster vient d’Espagne, nous sommes prêts, nous ne serons pas surpris comme la première fois”, a-t-il déclaré. “Nous avons fait le plein de masques, nous avons tout!”
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